Avant-Propos
Les premiers porte-timbres apparurent aux États-Unis dans les années 1860 puis en Europe
occidentale et en France, dans les années 1870, imprimés directement sur l'enveloppe ou frappés
au moyen d'un tampon. Jusqu'au début de 1906, ils sont très rares.
Ils connaissent un premier essor avec une émission sous forme de carnets publicitaires. Mais
l'Administration des Postes tenta de les interdire à cause du rabais consenti sur la vente des timbres collés
sur ces vignettes.
Cependant, ils continuèrent d'être imprimés par feuilles ou blocs ou même imprimés directement sur le
document ( lettre, carte postale, bande de journal ) et distribués gratuitement sauf quelques cas où une
participation était versée par les partisans d'une idée ( défense de la langue bretonne etc. ) ou d'une cause.
Les thèmes abordés étaient très nombreux et illustraient les préoccupations de l'époque : essor
de l'aviation, défense des idées, événements historiques, promotion de sites touristiques, de produits
alimentaires et non alimentaires, etc.
La guerre 14-18 donna lieu à l'émission de porte-timbres patriotiques puis après la guerre 14-18, les fêtes
de la victoire du 14 juillet 1919 provoquèrent l'apparition d'une grande quantité de sujets sur la guerre.
Avec le développement de la radio et de la télévision, ils disparurent progressivement.
Nous avons choisi de limiter cette étude à 1954 car les porte-timbres postérieurs émanent de négociants en
philatélie ( Georges Monteaux à la fin des années 60, puis Pierre Mayer ou André Toutghallian, etc ). Même
les porte-timbres politiques et syndicaux des années 80 et 90 ont pour origine un imprimeur philatéliste.
Nous cotons dans la colonne de gauche les porte-timbres détachés, qu'ils soient neufs ou oblitérés et
dans la colonne de droite ceux sur document.
Pour les documents l'idéal est d'avoir un porte-timbre dont l'oblitération déborde sur le document ou
bien est répétée à coté. C'est rarement le cas et il convient de se méfier des porte-timbres détachés collés
après coup sur un document (carte postale en particulier) qui n'est pas d'origine.>
Un certain nombre de porte-timbres reste à découvrir.
Afin de compléter cette étude nous vous invitons à nous les signaler :
Lucien Coutan, 40 rue de Mauléon - 95350 Saint-Brice-sous-Forêt ( l.coutan@orange.fr ),
André Métayer, 5 rue Marie Alizon - 35000 Rennes ( cabinet.metayer@wanadoo.fr )
Remerciements aux amis philatÉlistes
Sylvain Augendre, Robert Baillargeat, Ashley Lawrence (Grande - Bretagne), Philippe Lejeune, Gwennole
Le Menn , Frédéric Nicolino, Patrick Reynaud, qui nous ont encouragés et aidés par les conseils
et les images des porte-timbres de leurs collections (pièces parfois très rares).
ClÉs de cette prÉsentation
•Les différents porte -timbres sont regroupés par thèmes :
- Alcoolisme,
- Aviation,
- Bretagne,
- Etc.
•Chaque porte -timbre est numéroté et sa couleur est souvent indiquée
•La plupart des porte -timbres sont mobiles dentelés ou non dentelés
•Pour les porte -timbres imprimés directement sur document une indicat ion est notée sous les images
•Cotes : les cotes sont disposées dans 2 colonnes :
- Celle de gauche concerne les porte-timbres neufs ou oblitérés détachés ou découpés avec ou sans timbre
- Celle de droite concerne les porte-timbres sur documents ; lettres, entiers, cartes postales, etc.
•Les porte -timbres multiples sur un même document sont extrêmement rares et méritent des prix
d'amateurs.
•Les porte -timbres mobiles sur document de la firme ou de l'éditeur méritent une plus value.